Aude et Anthony Baulande, franchisés la Croissanterie à Clermont-Ferrand

Couple de Berrichons perdus en Auvergne ? Ou presque...
Couple de Berrichons perdus en Auvergne ? Ou presque...

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Tous beaux tous chauds

Le brown-out est le dernier terme à la mode. L’anglicisme désigne la perte de sens ou la remise en question que vivent les quadragénaires notamment dans leur vie professionnelle. A ce questionnement, Aude et Anthony Baulande, y ont répondu avec le choix de la franchise.

Les deux quadragénaires parents de deux enfants âgés respectivement de 11 ans et de 15 ans ont décidé il y a deux ans aujourd’hui de partir pour la ville de Clermont-Ferrand afin d’y ouvrir le premier restaurant de l’enseigne La Croissanterie. Aude se remémore: « J’ai été vendeuse – conseillère clients chez Décathlon pendant 14 ans près de Bourges. J’avais fait le tour du métier. Je voulais voir autre chose. Mon mari tenait un bar-tabac PMU depuis 10 ans qu’il désirait revendre. Nous avons presque arrêté notre métier au même moment. S’est donc posée naturellement la question de travailler ensemble. Pour nos projets futurs, nous souhaitions également davantage concilier vie privée et vie professionnelle car mon mari, par le volume horaire abattu pour tenir le bar, ne pouvait diner ou passer la soirée en famille. » Une fois la revente du bar PMU acté, le couple tâtonne et commence par quelques recherches sur Internet.

Un choix gagnant trouvé au hasard

« Le modèle de la franchise nous intéressait par l’encadrement et le conseil qu’il induisait. Nous sommes tombés par hasard sur le concept de la Croissanterie. Et après un premier contact par téléphone, nous avons rapidement convenu d’un premier rendez-vous physique au siège du réseau ». Durant, cet entretien, Aude et Anthony Baulande seront questionnés sur leur motivation et celle notamment spécifique du choix de réseau. Une immersion de deux jours dans deux implantations permettra de conforter le couple dans son projet en cours. « Ce qui nous a convaincu, c’est la qualité humaine dès les premiers rapports, sans même être sûrs que nous allions signer le contrat de franchise. Je voulais également vendre des produits de qualité. Cela m’importait énormément. Il faut aussi reconnaitre que nous avons fait le choix de la Croissanterie en raison de la qualité de la formation et de l’accompagnement. » La formation avant ouverture aura duré cinq mois et abordé chaque point clé d’un restaurant La Croissanterie, du merchandising et de la vente en passant par la gestion et l’aménagement du restaurant. Du point de vue de la localisation, la famille Baulande rêvait d’ouvrir un restaurant dans le Sud. Hélas, la tête de réseau ne trouvera pas d’opportunité dans les villes souhaitées par les futurs franchisés. « Nous voulions quitter notre Berry natal. La franchise nous a fait une proposition pour la ville de Clermont-Ferrand. Nous avons fait une visite avec les enfants puis après mûre réflexion, nous avons décidé d’accepter. Après tout ce n’était qu’à deux heures de notre famille et de la ville où nous avions vécu », note Aude Baulande. L’implantation prendra du temps. Car c’est la troisième option de la franchise qui se révélera payante. Au départ, la Croissanterie devait s’établir dans un local situé dans le centre-ville, voire même le coeur historique de la ville, place de Jaude précisément. Les centres commerciaux sont ensuite visés. « Le réseau nous a proposé un local dans un premier centre commercial. Mais l’offre pour le pas de porte que nous avons faite n’a pas été acceptée », se souvient la directrice générale. Finalement, les époux opteront pour la galerie marchande Auchan Aubière Plein Sud. Et Aude Baulande de compléter: « Nous y sommes mieux qu’en centre-ville. Le flux client est très permanent et la concurrence y est beaucoup moins importante.»

Accompagnement sur mesure

Pour le démarrage et surtout la cruciale semaine d’ouverture, l’enseigne prévoit un accompagnement sur mesure afin de mettre sur les bons rails les nouveaux franchisés. Le responsable régional et le responsable qualité furent tous deux présents pour ce nouveau point de restauration rapide. « La franchise nous a accompagnés sur des choses vitales comme la réception de marchandises, des aspects marketing  et notamment sur l’agencement de la vitrine ainsi que sur les coulisses: rangements de la chambre froide, quantité de sandwichs à élaborer le matin, quantité de viennoiseries à cuire également. Tout était neuf pour nous. Mais nous avons réussi ce lancement grâce à un accompagnement de A à Z ».

Aujourd’hui encore, la franchise permet un renouvellement de la gamme tout en faisant bénéficier le point de vente de sa communication nationale. Les 40 ans de la franchise sont l’occasion d’un important dispositif mix marketing et de la sortie d’une nouvelle gamme de produits. La tête de réseau s’occupe également de fournir de nouvelles recettes selon les publics et la saisonnalité de l’année.

Ambitions raisonnables

« En termes d’organisation, nous avons fait le choix de la SAS. Mon mari en est le président et moi la directrice générale. Nous travaillons avec deux personnes en temps partiel dont l’une en CDI. Depuis le mois de juin, nous avons encore développé l’activité grâce à une terrasse d’une vingtaine de places supplémentaires pour une jauge qui s’établit désormais à 35 places assises contre 15 auparavant. Ce fut de longues négociations avec le centre commercial mais le réseau nous a épaulés dans les négociations et nous a aidés dans la conception de la terrasse », ajoute Aude Baulande. La Croissanterie de Clermont Ferrand a ouvert ses portes le 9 décembre 2015 après un an et demi de gestation, du premier contact téléphonique, au premier croissant vendu. Si la famille aspire à une seconde ouverture grâce à une rentabilité trouvée dès les premiers mois, elle préfère pour l’instant temporiser ses ambitions le temps de rembourser l’emprunt sur 7 ans, contracté pour investir dans la franchise. Les deux époux ont d’ailleurs refusé une proposition faite par le franchiseur dans le premier centre commercial où ils avaient essuyé un refus. Ne dit-on pas que patience est mère de sûreté…

Geoffroy Framery

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