Theraform, un concept qui résiste aux nouveautés

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Mince alors…

Avec sa méthode de plastithérapie garantissant un amincissement naturel, l’enseigne Theraform est devenue un gage de longévité dans un domaine où les nouveautés réflechi s’enchaînent.

La devanture voilée ajoute à la discrétion du centre de l’avenue de Lowendal, où les clients sont accueillis dans une petite salle d’attente, puis plus tard reçus dans les deux cabines. Santé, image de soi ou encore confiance personnelle… Les vertus de l’amincissement sont recherchées par un public large qui teste toutes les nouveautés. La plastithérapie pratiquée dans les centres de Theraform n’est pas une méthode toute neuve, puisqu’elle existe depuis 25 ans ; mais elle a fait ses preuves et attire toujours autant. « Nous pouvons toujours compter sur le  fameux bouche à l’oreille », précise Pierrette Dormigny, dirigeante de Theraform.

Des clients divers et variés rencontrés

C’est son époux, Christian Dormigny – kinésithérapeute novateur – qui en 1992, a développé ce système d’amincissement grâce à des soins axés sur des zones précises du corps et un régime alimentaire équilibré, adapté à chacun. « L’idée est partie d’un désir des patients qui ne trouvaient pas de solutions efficaces à part des cures. Les gens y étaient contrôlés un certain laps de temps. Ils arrivaient à perdre quelques kilos mais une fois la cure terminée, ils ne suivaient pas toutes les consignes et finissaient par reprendre les kilos perdus. Ce n’était pas suffisant. Cette méthode n’aidait pas vraiment », explique Pierrette Dormigny.  « Mon époux a donc fait des études du système nerveux et du système physiologique. C’est ainsi que la méthode a été façonnée », raconte-t-elle. Le premier centre Theraform a ouvert à Lille en 1993. En 2001, il n’y avait que 25 centres en France. Puis, l’émission « Y a pas photo » a changé la donne. Une ex-cliente de Theraform y témoignait. Elle avait perdu 80 kilos en 10 mois. « Suite à cette émission, nous avons reçu beaucoup d’appels de personnes qui recherchaient nos centres. A l’époque, nous ne couvrions pas toute la France. Nous avons donc pris la décision de monter en puissance avec de multiples ouvertures, notamment en Guadeloupe et en Martinique ». Depuis, Theraform compte 110 centres qui accueillent des clients de tout âge. Marie- José, 60 ans, a perdu 13 kilos en quatre mois. « Je suis en stabilisation sans reprises, sans fringales, c’est merveilleux », s’exclame-t-elle. « J’ai rajeunie dans ma tête et dans mon corps. Je fais plein de ‘jalouses’ qui à leur tour font la démarche », explique-t-elle. Même son de cloche de la part de Nicolas, 36 ans. Avec son 1m88 et 95 kilos, il a perdu 13 kilos en 2 mois. « Je retrouve le poids de mes 20 ans. Au début, c’est dur mais après cela fait tellement de bien », résume-t-il succinctement.

Des petits messages envoyés au cerveau

Le premier rendez-vous est gratuit. Il est question de faire connaissance, de définir les besoins du client, les parties de son corps où il faudra plus spécifiquement agir, et bien sûr, il y un passage sur la balance est obligatoire. Le nombre de séances nécessaires pour obtenir le résultat est également annoncé lors de cet entretien. En général, pour perdre entre 10 et 14 kilos, il faut compter 20 séances, soit 2 à 3 rendez-vous par semaine.  « Chacun est différent. C’est pourquoi il s’agit d’un accompagnement dit sur mesure », précise Pierrette Dormigny. Et cet accompagnement commence par le développement d’une formule alimentaire. « Nous ne disons pas à nos clients ‘Mangez ça, ça et ça’, non. Nous élaborons une liste d’aliments dans lesquels ils peuvent puiser. Bien évidemment, il y a des interdits mais ce sont les patients qui organisent leurs repas », souligne Pierrette Dormigny. Cependant, le succès de Theraform ne serait pas au rendez-vous seulement avec une formule alimentaire. Les spécialistes de Theraform procurent aussi aux clients des massages très relaxants. Mais ces massages sont spéciaux : on ne cherche pas à casser les molécules de graisse à la dure. Ici, tout repose sur des effleurements, des caresses et des manipulations très douces. « Mais attention, la méthode est sortie des bases scientifiques », précise Pierrette Dormigny. « En stimulant manuellement des zones ou des trajets spécifiques du corps, nous intervenons sur le système nerveux et envoyons des commandes au cerveau», indique-t-elle. Une procédure qui permet à la personne de ne pas avoir faim, d’avoir une meilleure digestion, mais aussi d’être plus décontractée. « Cela agit sur tous les problèmes concernés qui auraient été la cause de la prise de poids », développe Pierrette Dormigny, ajoutant que « les résultats sont visibles au bout d’une semaine ». En effet, même si tous les kilos ne disparaissent pas à la seconde près, la personne, qui se fait masser dans les cabines avec couchette entraperçues, se sent déjà mieux dans sa peau et moins stressée. Le mental joue beaucoup. « Il y a la volonté qui rentre en jeu. On ne peut pas la déclencher, seulement la stimuler », sourit Pierrette Dormigny.

Quand les anciens clients deviennent des franchisés…

La méthode savante a porté ses fruits. A tel point que les anciens clients deviennent franchisés. « Ils étaient très intéressés par ce travail. C’est de l’aide à la personne, ce n’est pas un traitement mécanique  », déclare Pierrette Dormigny qui recherche des personnes « qui vont travailler elles-mêmes et non seulement investir et faire travailler les autres ». Pas d’inquiétudes, « il n’est pas obligatoire d’avoir à l’origine des compétences dans le domaine, puisque nous proposons des formations, des stages de perfectionnement, des séminaires et une assistance professionnelle », ajoute-t-elle. Parmi les franchisés, on retrouve aussi des anciens salariés, qui ont eu un apport personnel de 20 000 euros et se sont acquittés d’un droit d’entrée qui peut varier de 32 500 à 40 000 euros, suivant le nombre d’habitants et du potentiel économique de la zone d’implantation du centre. Pierrette Dormigny indique que pour qu’un centre Theraform fonctionne bien, il faut qu’il fasse 100 000 euros de CA. « Si nous ne sommes pas les meilleurs au niveau du CA, nous le sommes au niveau du résultat  », conclut la dirigeante, qui regarde du côté des Etats-Unis…

Anna Ashkova

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