Un autre levier de développement : la franchise participative

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S’il est traditionnel de rappeler que le franchisé est un entrepreneur juridiquement indépendant, il semble dès lors contradictoire de parler de franchise participative. En effet, dans ce dernier cas, le franchiseur détient une participation minoritaire dans le capital de son franchisé ; Franchiseur et franchisé deviennent alors associés …Pour autant, beaucoup de réseaux font ce choix hybride comme troisième levier de développement après le succursalisme et la franchise. C’est une solution intéressante pour ne pas passer à côté d’un bon candidat (souvent manager d’une succursale) qui n’aurait pas les moyens financiers de se lancer en franchise. Le franchiseur peut ainsi représenter une garantie pour la banque et/ou apporter de l’argent en compte courant d’associés nécessaire au besoin en fonds de roulement. Par ailleurs, investir dans son propre réseau est une preuve de confiance dans son concept et son savoir-faire. Cette forme juridique est distinguée de la filiale par le fait que le franchiseur reste minoritaire au capital et ne devient pas gérant de la société. Le dirigeant franchisé garde le contrôle de la gestion quotidienne de son entreprise. Un franchiseur trop présent qui s’immisce dans la direction prend le risque juridique de l’ingérence. Il est donc nécessaire d’encadrer les relations par un pacte d’associés qui définit les règles de l’association (objectifs, rôles,  dividendes, droits, niveaux d’engagement, conditions de sortie…) en complément avec le contrat de franchise.

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