Les destins variés des secteurs de la franchise pour 2016

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Contre-courants

Les dynamiques des secteurs semblent afficher des progressions et dynamiques très variées en 2016. Petit topo pour ceux qui caressent le projet de se lancer…

En 2014, la FFF (Fédération Française de la Franchise) enregistrait 1 796 réseaux pour 68 171 franchisés avec un CA de 51,45 milliards d’euros.  En 2015, nous pouvons clairement observer une belle progression qui vaut à la France la première place du marché européen. Selon la FFF et l’Observatoire de la Franchise, on dénombre 1 834 réseaux (soit une hausse de +2,7%) avec la création de 38 nouvelles marques. De plus, 312 franchisés ont rejoint les rangs de la franchise (soit + 1,9%). Quant au chiffre d’affaires global, il a progressé de 38 % par rapport à l’an passé pour atteindre 53,38 milliards d’euros. Une belle embellie qui n’a pas eu lieu depuis 2006. Cependant, avant de se lancer dans cette aventure, il convient de passer au peigne fin tous les secteurs.

Automobile/Moto/Cycles/Lavage

Et encore un peu plus de business en perspective...
Et encore un peu plus de business en perspective…

Poids lourds et idées neuves. Déjà en berne depuis plusieurs mois, le marché de l’automobile, synonyme de dépenses contraintes pour les ménages, a poussé les centres auto a d’importantes modernisations et diversifications, sans toutefois qu’ils perdent leur cœur de métier. Ils ont aussi été obligés d’investir sur le digital. En conséquence quelques-uns, dont Norauto, parviennent à poursuivre leur développement. Un gros du secteur qui, comme ses concurrents Midas, Speedy, Feu Vert ou Point S, mise fortement sur sa notoriété pour attirer franchisés… et clients. Des enseignes qui, comme cela a été annoncé lors du salon Equip’Auto en octobre dernier, ont aussi des stratégies de rapprochement concernant les achats (notamment entre Norauto, Midas – toutes deux détenues par le groupe Mobivia – et Point S). En dehors des tendances vélos, scooters et bientôt voitures électriques annoncées pour les prochaines semaines, ainsi que des centres de lavage qui continuent leur progression à l’image d’Ecolave (+10 unités en 2015) ou Ecowash, c’est du côté des loueurs que la tendance est la plus intéressante. Rent a car, Sixt, Avis, Europcar se partagent un marché qui croît. Un secteur complété aussi par les centres de contrôle technique et les spécialistes du pare-brise… De quoi dénombrer quelque 80 réseaux en 2015 sur l’ensemble du secteur service auto selon la FFF (+8 par rapport à 2014) pour 250 franchisés supplémentaires et un marché qui a dépassé le cap symbolique des 2,5Mds€. Parmi ceux qui se sont fait remarquer ces derniers mois, citons aussi les intermédiaires de vente de véhicules d’occasion avec Ewigo en tête, un réseau né en 2014 qui compte déjà 30 unités et a annoncé vouloir doubler ce chiffre dans l’année.

+ En vue : Norauto, Ewigo, Ecolave, Ecowash, Rent a car, Sixt, Avis, Europcar…

Les enseignes : ADA (1984, 420, 100K€), A+ Glass (1993, 449, NC), Autobella (2001, 65, NC), Auto Parts International (2009, 54, 380K€), Autosmart (1999, 25, 75K€), BH Car (2011, 54, 15-25K€), Bouticycle (1995, 20, 180K€), Car Go (1999, 39, 45K€), Culture Vélo (2000, NC, 250K€), Delko (1999, 80, NC), Doc’Biker (2011, 12, 150K€), Ecolave (2009, 40, 15-20K€), Eléphant Bleu (1987, 392, 140-420K€), Etape Auto (1999, 45, 150-250K€), Europcar (1949, 270, 200K€), Ecowash mobile (2007, 25, NC), Euromaster (2008, 60, 115-155), Ewigo (2014, 15, 50K€), Feu vert / Feu Vert Services (1979, 179, 650K€), Glastint (2001, 65, 120-130K€), Hydroparts Assistance (2010, 20, 45-50K€), Liberty Auto (2011, 19, 40K€), Midas (1979, 298, 220-250K€), Mondial Pare-brise (1999, 226, 50-60 K€), Moto Expert (1997, 25, NC), Norauto (1981, 104, 350-450K€), Point S (1971, 450, 100-350K€), Roady (2004, 120, NC), Rent a Car (1996, 221, 80-100K€), Siligom (1998, 175, 45K€), Sixt (1997, 141, NC), Speedy (1991, 189, 160K€), TransakAuto (2011, 25, 35K€), Ucar (2000, 109, 100K€), Vélo Station (2004, 8, NC)…

Restauration Rapide

Une évolution générale des modes de vie qui promet de beaux jours au secteur...
Une évolution générale des modes de vie qui promet de beaux jours au secteur…

La carte svp ! Des coffee shops qui séduisent les citadins à l’image de l’enseigne Columbus Café, du sushi, toujours, du « salad bar » qui confirme (Ankka)… L’inventivité de la franchise dans la restauration rapide lui permet d’assurer ses marges. Le fait nouveau pour 2016 concernera sans doute cependant les classiques pizzas et burgers. En effet, si les deux font toujours recette, 2016 va apporter son lot de bouleversements, avec les rachats et acquisitions programmées de Quick par Burger King (qui revient donc former un nouveau géant avec les McDo, KFC et Subway) et Pizza Sprint par Domino’s Pizza… Des burgers et des pizzas très (trop ?) présents qui doivent aussi affronter les différents concepts autour du « manger bon » avec du burger plus haut de gamme, incarné notamment par les Mythic Burger et Big Fernand. Lesquels surveillent aussi l’évolution du bagel dans les vitrines de Bagel Corner (+15 unités en 2015) ou encore de l’ambitieux Bagelstein. Un secteur hyper dynamique dont le nombre de franchises (186) et de franchisés (4 865) a encore progressé au cours de l’année écoulée selon la FFF, bien que le CA se soit légèrement tassé à 4,17 Mds€.

+ En vue : Bagel Corner, Domino’s Pizza, Le Kiosque à Pizza…

Les enseignes : Amorino (2004, 59, 220K€), Ankka (2010, 8, 300-400K€), Bagel Corner (2011, 20, 150-300K€), Big Fernand (2013, 13, 250-300K€), Brioche Dorée (1992, 149, 300-400K€), Class’croûte (1987, 125, 400-450K€), Cœur de Blé (1967, 135, 250K€), Coffea (2008 23, 180-200K€), Columbus Café & Co (2003, 81, 200-250K€), Amélie Crêpes (2010, 3, 35-180K€), Domino’s Pizza (1989, 221, 250-300K€), Francesca (1997, 41, 175-250 K€), Fresh Burritos (2013, 10, 140-300K€), Illy (2007, 35, NC), KFC (2001, 104, 600-2200K€), La Boîte à Pizza (1991, 115, 180-220K€), La Croissanterie (1977, 127, 250-320K€), La Mie Câline (1986, 201, 280-350K€), Lina’s (1999, 9, 135-255K€), Mc Donalds (1979, 1000, 700-750K€), Moulin de Païou (2005, 30, 350-500K€), Mythic Burger (2014, 12, 200-230 K€), Paul (2003, 68, 200-650K€), Pita Pit (1995, 5, 120-140K€), Pizza Sprint (2002, 82, 130-150K€), Planet Sushi (2009, 42, 300), Point Chaud (1981, 1, 300-400K€), Pomme de pain (2007, 44, 300 K€), Quick (1989, 287, 560), Speed Burger (2003, 42, 210-265K€), Speed Rabbit Pizza (1993, 90, 140-180K€), Subway (1974, 506, 200K€), Tout & Bon (2014, 4, 100K€), Urbun (2011, 3, 250-500K€)…

Bâtiment/Construction/Bricolage

La passion du weekend qui donne la larme à l’œil des voisins...
La passion du weekend qui donne la larme à l’œil des voisins…

Un secteur plein de crédit. Un nombre de franchises qui grimpe là-aussi, de l’ordre de 10%, pour un marché qui a progressé de près de 500M€ entre 2014 et 2015. Et les gagnants sont… Aidé par une politique gouvernementale qui soutient la construction de logements et l’amélioration de l’habitat, le bâtiment bénéficie aussi des Lois de Finances 2015 et 2016, qui accordent notamment un crédit d’impôt de 30% pour les travaux visant à l’isolation et aux économies d’énergie pour les particuliers. Des dispositions fiscales très incitatives qui portent les spécialistes de l’isolation, tel Isocombles (+15 unités en un an) et, toujours, les fenêtriers (Tryba, le leader mais aussi Isofrance, Lorenove…), ainsi que les installateurs de vérandas (Véranda Rideau, Rénoval…), la plupart proposant aussi de la pose de portes et de portails. Argument d’économie d’énergie oblige, les vendeurs de poêles se développent. Un secteur du bâtiment toujours assez hétérogène puisqu’il compte aussi les prestataires de diagnostics (qui ont émergé notamment à la faveur de l’évolution de la législation), les concepteurs de cuisines, les piscinistes, les spécialistes du jardin et des espaces extérieurs (Irrijardin, Daniel Moquet), ceux du nettoyage de toiture (Attila)… Des métiers « d’artisans » développés en franchises, qui apportent des garanties aux clients, tout en misant sur le service de proximité. Enfin, dans ce secteur très large, associons les magasins de bricolage autour notamment de grandes enseignes en franchise très bien organisées pour satisfaire le loisir préféré des Français dont le marché ne cesse de croitre, avec près de 25Mds€ en 2014 selon la FMB, auxquels il faut ajouter les 7,5Mds€ de CA du jardinage.

+ En vue : Isocomble, Reparstores, Tryba, Daniel Moquet, Irrijardin…

Les enseignes : Attila Système (2006, 44, 140K€), Aäsgard (2014, NC, 250-300K€), Art et Fenêtres (1994, 200, NC), Belisol (2005, NC, 200K€), BigMat (1981, 314, 1500K€), Bis Rénovation (2013, 6, 170K€), Bricomarché (1979, 509, NC), Bricorama (1992, 50, 600K€), Catena (1982, 150, 800K€), Clair de Baie (2001, 18, 90K€), Cuisinella (1992, 235, 220-280K€), Cuisines Aviva (2003, 60, 180K€), Cuisines Plaisir (2008, NC, NC), Cuisine Plus (1984, 55, 200-350K€), Cuisines Raison (2001, 73, 50K€), Cuisines Schmidt (1989, 440, 210K€), Dal’Alu (1982, 144, 50K€), Daniel Moquet (2004, 90, 250K€), Ekolux (2010, 8, 270-320K€), France Soufflage Isolation (2014, 18, 62K€), Hase (2014, 6, 50K€), Grosfillex (1994, 100, 130K€), Invicta Shop (2010, NC, 90K€), Irrijardin (2001, 73, 150 K€), Isocomble (2013, 17, 75K€), Isoltoit (2014, NC, 40K€), Ixina (1997, 105, 380K€), La maison des travaux (2008, 65, 20K€), Maisons Kerbea (2006, 20, 40K€), Maisons Kozi (2013, 3, 100-150K€), Maisons Phénix (2008, 84, 200K€), Maisons Pierre (2007, 40, 180-200K€), Mikit (1984, 116, 30-90K€), Mobalpa (1986, 259, 300K€), Mondial Piscine (2003, 40, NC), Mr Bricolage (1980, 380, 200K€), Natilia (2010, 32, 120-180K€), Piscine Desjoyaux (1984, 158, 90K€), Repar’stores (2009, 91, 45K€), Rénovcanalisation (2013, 5, 10K€), Supergreen solutions (2014, 25, 375K€), Technitoit (2013, NC, 85K€), Tryba (1984, 250, 75K€), Tryba énergies (2009, 11, 60K€), Turbo Fonte (2008, 24, 80K€), Weldom (1993, 198, 1000K€)…

Grande Distribution

Les Vishnous des promotions...
Les Vishnous des promotions…

Une place pour le bio ? Guerre des prix ? Toujours. Bataille autour de l’offre drive ? Aussi. L’arrivée en franchise de Picard n’a pas refroidi le monde (impitoyable) de la grande distribution qui, après de nombreux mariages et accords en 2014 pour mutualiser les achats (Système U et Auchan, Intermarché et Casino…), a poursuivi, en 2015, la déclinaison de ses petits et moyens formats avec ses concepts de proximité : Spar, Vival, Sherpa pour Casino, Carrefour Express, Carrefour City, Carrefour Market pour Carrefour, A2pas, Simply Market pour Auchan…

Une bataille qui existe aussi en mode sportif entre les Intersport, Sport 2000 qui courent derrière le leader Décathlon. Un marché de 10 Mds€ qui voit notamment l’offensive d’Intersport (25 ouvertures l’an passé), le retour en forme de Sport 2000 qui a modernisé son concept-magasin et les ambitions de Go Sport, débarqué en franchise en 2012.

Mais ils ne sont pas les seuls à se faire remarquer en 2015. Au rayon bio, citons en effet La vie Claire qui a beaucoup investi en publicité TV en 2015 en même temps qu’elle accélérait délibérément sa croissance en franchise : 30 ouvertures en un an, soit 20 de plus qu’en 2014 avec une prévision d’au moins autant au cours de 2016.

+ En vue : La Vie Claire, Coccimarket, Promocash…

Les enseignes : Alinéa (2015, NC, NC), But (1972, 53, NC), Carrefour City (NC, NC, 400K€), Casino shop (2013, NC, 200K€), Casino supermarché (1960, NC, NC), Dia (2002, 230, 1000K€), Fnac (2012, 20, NC), Fly (1978, NC, NC), Franprix (1970, NC, 800K€), Intermarché (1969, 1803, NC), Intersport (1924, NC, NC), La Vie Claire (1952, 190, 75-220K€), Netto (2001, 325, 120K€), Picard (2015, NC, 300K€) Promocash (2007, 139, NC), Simply market (1982, 61, 1200-1800K€), SPAR (1955, NC, 250-450K€), Sport 2000 (1966, 455, NC),  Vival (1999, 800, 30K€), Thiriet (1985, NC, 400K€), Twinner (1982, 278, 350-900K€)…

Commerces de Proximité

Un secteur qui accompagne les gens dans tous leurs moments de vie, même les plus intimes...
Un secteur qui accompagne les gens dans tous leurs moments de vie, même les plus intimes…

Des offres toujours plus imaginatives. En 2015, Alain Affelou rachetait Optical Discount. De quoi en mettre plein les yeux à une concurrence très dense sur le marché des lunettes pour des concurrents qui rivalisent d’imagination sur les offres : -65% quand on a 65 ans, une 2e paire pour 1€ de plus… Les lunettiers sont partout, passés de 9 000 à 12 000 unités en dix ans. Oui, mais va-t-on assister à la fin de l’âge d’or de l’activité ? En effet, les mutuelles et la Sécurité Sociale ne remboursent désormais plus qu’une paire tous les deux ans ce qui, selon les experts, pourrait faire chuter le marché de 20%. Regroupées au sein d’Emova Group, les enseignes Happy, Rapid’Flore et Monceau Fleurs ont quant à elles, semble-t-il, trouvé un second souffle et bénéficient d’une dynamique, marquée notamment par de nouvelles entités visuelles pour les deux dernières. Des commerces de proximité qui voient aussi chaque année émerger les enseignes de coiffure (135 en 2015), ainsi que les franchises de soin-beauté, le ténor Yves Rocher en tête, mais aussi Beauty Bubble et Beauty Success.

+ En vue : Beauty Bubble, Afflelou, Sequoïa Pressing…

Les enseignes : Alain Affelou (1979, 894, 200K€), Atmosphair (2002, 30, NC), Aqua BLUE (2001, 30, 30-45K€), Atol (1970, 650, 300K€), Baleo Pressing (2010, 18, 80-110K€), Beauty Bubble (2011, 12, 20-30K€), Beauty Success (1995, 207, NC), Body Minute (1998, 360, 130K€), Carrément Fleurs (2006, 21, 200-250K€), 5 à Sec (1970, 133, 80-110K€), Citron Vert (1999, 84, 100-120 K€), Coiff & Co (1995, 300, NC), Dessange (1976, 204, 30K€), Dr Pierre Ricaud (2000, 40, 80-100K€), Esthetic Center (1998, 173, 140K€), Fabio Salsa (1996, 76, NC), Franck Provost (1975, 347, 30-50K€), Grand Optical (2007, 97, 350K€), Générale d’Optique (1993, 198, 150-300K€), Guinot (1963, 140, 30K€), Happy (2006, 43, 110K€), Jean-Louis David (1961, 325, 130-150K€), Krys (1966, 868, 200-250K€), Le boudoir du regard (2010, 7, 35K€), Le Jardin des Fleurs (1986, 51, 200-220K€), Lissac (1919, 190, 200K€), L’Onglerie (1984, 111, 60K€), Lynx Optique (1968, 108, NC), Maison de la Presse (1990, 659, NC), Mag Presse (1990, 937, NC), Mary Cohr (2002, 10, 80K€), Monceau Fleurs (1998, 133, 170K€), Naturhouse (2006, 510, 70-80 K€), Nocibé (1992, 100, NC), Optic 2000 (1962, 1211, NC), Optical Center (1991, 332, NC), Optical Discount (2001, 84, 120-200K€), Oya Fleurs (1998, 18, 100-150K€), Passion beauté (1992, 170, 400-500K€), Rapid’Flore (1995, 122, 120-170K€), Saint Algue (1985, 270, 75-100 K€), Sequoïa Pressing (2009, 45, NC), Tchip coiffure (1996, 470, 60-110K€), Vision Plus (1982, 343, NC), Yves Rocher (1970, 194, 100-130K€)…

Hôtellerie

"Je ne voyage jamais sans ma bibliothèque, le bagagiste va pleurer..."
« Je ne voyage jamais sans ma bibliothèque, le bagagiste va pleurer… »

Stable comme un roc… En 2015, le secteur de l’hôtellerie  reste stable  malgré la perte d’un réseau – Escale Océania – qui a préféré passer en succursale. Cependant, le nombre de franchisés est passé de 1 734 en 2014 à 1 883 en 2015. Le chiffre d’affaires a progressé légèrement de 2,32 à 2,39 milliards d’euros. L’évolution des enseignes n’est pas extravagante dans le sens où tout développement exige désormais des moyens importants, que certains n’ont pas. Par ailleurs, le secteur annonce quelques mouvements intéressants, notamment chez AccorHotel, l’un des leaders. « Le groupe annonce une stratégie de développement en franchise et non pas en succursale, au cours de l’année 2016 », confie Rose-Marie Moins, responsable formation et promotion chez FFF. Louvre Hôtels Groupe s’est démarqué en 2015. Regroupant des enseignes comme Choise Hôtels ou encore Comfort Hôtels, le groupe pourrait se montrer fort attrayant pour les potentiels franchisés. L’hôtellerie se montre donc mesurée et offrira moins d’opportunités de créations en franchises en 2016.

+ En vue : AccorHotel, Louvre Hôtels…

Les enseignes : Quality Hotel (1993, 32, 200K€), Ibis (1974, 281, 70-80K€), Comfort (1993, 80, 300K€), Mercure (1975, 151, 500K€), B&B Hôtels (1996, 25, 50K€), Novotel (1967, 45, 300K€),  Akena (1999, NC, 650K€), Brit Hotel (2000, 100, 500K€), Kyriad (2000, NC, 500K€), Clarion (1939, NC, 200K€), Golden Tulip (1960, NC, 200K€), Balladins (1985, NC, 500K€), Best Western (1946, NC, 200K€), Sofitel (1980, NC, 500K€), Pullman (2007, NC, 500K€), Brit Hôtel (2005, NC, 500K€), Campanille (1976, NC, 500K€), Ibis Style (2007, 133, 600K€), Ibis Budget (1992, 250, 40-50K€)…

Santé/Bien-être

La fin du maquillage et des bigoudis à la maison ?
La fin du maquillage et des bigoudis à la maison ?

Bien dans sa peau ! Une bonne nouvelle, la coiffure et l’esthétique ont gagné trois réseaux de plus par rapport à 2014 (152 réseaux). Le seul hic, même s’il y a plus de choix, est que le secteur a perdu une cinquantaine de franchisés (6 566 en 2014, 6 519 en 2015). Le chiffre d’affaires a également affiché une légère baisse et est passé de 1,90 à 1,81 milliards d’euros. Malgré tout, les deux fonctionnent plutôt bien et déploient partout en France des concepts inédits, à l’instar des nail bars de l’Onglerie. Ces concepts font avancer l’esthétique qui reste un secteur fragile et variable en comparaison de celui de la coiffure, mais demande peu d’investissement et attire donc les franchisés. «Nous assistons à l’émergence d’un marché de niche. Mais comme chaque phénomène de ce type, il se resserre très vite », explique Rose-Marie Moins. Effectivement, dans l’esthétique le développement de points de vente est plus faible qu’en coiffure. « On enregistre entre 200 et 500 points de vente dans la coiffure tandis que dans l’esthétique il y en a entre 40 et 100 », précise Rose-Marie Moins. La coiffure reste donc stable et se tient bien, notamment poussée par le groupe Provalliace (près de 3 000 salons de coiffures sous bannières Franck Provost, Jean-Louis-David, Coiff&Co). La coiffure a aussi innové dans son concept en développant des petits soins de beauté. En ce qui concerne les soins du corps, avec ses 380 points de vente, Body Minute mène le jeu du secteur avec succès. Le grand faiseur reste Beauty Success, très répandu en province. L’enseigne se développe bien car depuis peu elle propose des cabines de soins à ses clients. « Un concept qui évolue ! », souligne Rose-Marie Moins. La santé et le bien-être recèle donc d’enseignes ambitieuses et prometteuses pour la nouvelle année, avec pas moins de 806 projets annoncés.

+ En vue : Body Minute, Nocibé, Univers Pharmacie, Yves Rocher, Franck Provost, Tchip Coiffure, l’Orange Bleue…

Les enseignes :  Saint Algue (1985, 79, 75-100KK€), Yves Rocher (1970, 194, 100-130K€), Dessange (1976, 204, NC), Keep Cool (2006, 79, 120K€), Franck Provost (1975, 347, 130-150K€), Jean-Louis-David (1961, 325, 130-150K€), l’Onglerie (1984, 111, 60K€), Beauty Success (1995, 207, NC), Orange Bleue (2006, 350, 150K€), Nocibé (1992, NC, 150K€), Univers Pharmacie (2003, 170, 150K€), Body Minute (1998, 380, 130K€), Tchip Coiffure (1996, 509, 95K€), Citron Vert (1999, 83, 120K€), Carlance (2007, 45, 110K€), Bulle de Soins (2015, 7, 30K€), Esthetic Center (1998, 180, 140K€), Camille Albane (1994, 350, 80K€), Nail Minute (2012, NC, 15K€), Montecito Nail Bar (2013, 2, 25K€), Beautybar One (2013, NC, 30K€), Douglas (1993, NC, 180K€), Mod’s Hair (1981, 400, 35K€), Thierry Lothmann (1995, 100, 10K€), Smart Body (2015, NC, 50K€), Point Soleil (2000, NC, NC), EpilOne (2009, NC, 56K€), Beauty Bubble (2011, 43, 20K€), Lady Moving (1994, NC, 150K€)….

Dossier réalisé par Olivier Remy et Anna Ashkova

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